Loana: "J'ai décidé de me faire soigner…"
Après son geste désespéré qui a failli lui être fatal, Loana a réalisé que la vie était précieuse. Rétablie et amincie, elle a décidé de se reprendre en main. Elle rêve d'avoir un enfant...
Closer: Quelles sont les raisons qui vous ont conduite à vouloir en finir ?
Loana: Une accumulation de choses. Depuis ma séparation d'avec Mat, je me suis plongée à fond dans le travail. Je ne dormais quasiment pas. En plus, j'ai suivi un régime draconien. Et puis, on a falsifié ma carte bancaire et piqué 30 000 € sur mon compte il y a trois semaines. On m'a aussi volé mon scooter. La semaine dernière, pour les besoins de l'émission que je prépare avec Alexia Laroche-Joubert, je suis descendue dans le Sud voir ma mère qui sortait de clinique. Ca m'a rappelé beaucoup de mauvais souvenirs, notamment les coups que me donnait mon père. Enfin, le week-end précédant ma tentative de suicide, je suis sortie avec un ami proche et on s'est vite aperçus que c'était une connerie. Tout ça a fait que je ne voyais plus comment m'en sortir...
Closer: Vous souvenez-vous de votre réveil à l'hôpital ?
Loana: Je me suis réveillée une première fois le lendemain de mon admission. Je me rappelle que le tube dans ma gorge me faisait très mal. Les médecins m'avaient sanglée très fort au lit pour que je ne l'arrache pas. En fin de journée, une infirmière me l'a retiré d'un coup sec. J'avais les larmes aux yeux, c'était atroce. Et puis je me suis rendormie jusqu'au mercredi. A mon réveil, le premier truc que j'ai dit, c'est: "Quand est-ce que je sors?" J'étais en pleine forme, je ne voyais pas l'intérêt de rester plus longtemps.
Closer: Même après plusieurs heures de coma ?
Loana: En août dernier, ma mère m'a fait enfermer contre mon gré en hôpital psychiatrique. J'en ai gardé de très mauvais souvenirs.
Closer: On raconte que vous vous êtes sauvée de l'hôpital à moitié nue pour vous réfugier à la Croix Rouge, y prendre des vêtements et rentrer chez vous. Est-ce vrai ?
Loana: Pas du tout! Deux jours après mon hospitalisation, je me sentais prête à rentrer à la maison, les médecins ne m'en ont d'ailleurs pas empêchée. Mais j'avais été admise en string et soutien-gorge. On m'a donc prêté un jean, un pull et des baskets.
Closer: Les médecins ne vous ont-ils pas conseillé un séjour en hôpital psychiatrique ?
Loana: Je ne me souviens pas qu'on m'en ait parlé. De toute façon, je n'y serais pas allée. Pour mes deux précédentes tentatives de suicide, en 2007 et 2008, j'étais vraiment en grande souffrance. Mais cette fois-ci, j'étais bien au réveil. C'est comme si j'avais fait une cure de sommeil. Je voyais les choses sereinement. Mais j'ai quand même promis à Alain, mon agent, d'aller voir un psychologue.
Moi j'aimerai spas raconter ma vie comme ca !!!!!!!!!!
quelle vie de merde