Après sa garde à vue, Delarue est suspendu d’antenne
France Info - 15 septembre 2010 Bien que "présumé innocent" dans le dossier de trafic de stups pour lequel il a été entendu hier, l’incident est suffisamment grave pour que la direction de France Télévisions décide de suspendre l’émission quotidienne de Jean-Luc Delarue, Toute une histoire…
Dès ce matin sur France Bleu Provence et France Info, le PDG de France Télévisions qualifiait d’"incident sérieux", le placement en garde à vue, hier, de Jean-Luc Delarue. Rémy Pflimlin disait vouloir évoquer avec l’animateur-producteur la question de son "rapport au public" et de sa "présence sur l’antenne" (
notre article ci-dessous).
En attendant cette discussion les yeux dans les yeux, la présidence de France Télévisions prend donc une mesure conservatoire : l’émission quotidienne de Jean-Luc Delarue est suspendue. Une suspension pendant une "période indéterminée", pour une raison "d’éthique" , précise le communiqué de France Télévisions.
Dans la matinée, la CGT de France Télévisions avait appelé le patron de l’entreprise à "mettre un terme à ces dérives (...) Pour moins que ça, certains seraient traduits en conseil de discipline", expliquait Jean-François Téaldi, l’élu CGT.
"Très gros consommateur"
L’animateur de Toute une histoire sur France 2 a été arrêté à son domicile hier à l’aube. Entendu durant une dizaine d’heures par les stups, il a été relâché dans l’après-midi.
Jean-Luc Delarue apparaîtrait comme "très gros consommateur" dans une affaire de trafic de cocaïne. Les enquêteurs cherchent à savoir s’il n’est que consommateur (environ 150 grammes par mois) ou bien s’il ne revendrait pas aussi un peu.
Dans la foulée de son audition, l’ex-animateur-chouchou des téléspectateurs a posté sur son site une vidéo dans laquelle il confesse, à mots couverts, son addiction à la cocaïne, et demande qu’on lui accorde "une deuxième chance".